Tox

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Au croisement de Jack London et de J. D. Salinger, Tox nous livre cinq brèves nouvelles sur la découverte de la vie et la drogue. Une ironie grinçante accompagne ce parcours où l’innocence et les rires cèdent parfois la place à la violence et à la mort, au coeur d'une Genève alternative, crue mais vivante, qui pulse dans l'ombre des banques et des conférences internationales. Au rythme du rock et des utopies des années 80, tendu entre les rêves de fortune ou d'évasion et la dure réalité du deal et de la violence, le livre de John Fergo nous parle d'espoirs et de drames, de la quête nostalgique d'une impossible liberté et, en somme, de notre interminable initiation au réel.

 

Nous donnons ce que nous vendons

Nous vendons ce que nous donnons

 

Genève ville internationale, connue à travers le monde pour ses banques et ses conférences, a aussi une part plus sombre. Plongée dans les rêves et les utopies des années 80 dans une zone interlope où se mélangent petits bourgeois et frappes des quartiers. Dans l’univers de la drogue et du rock, leurs rêves de fortune et de libertés entrent en collision avec la réalité du deal et la violence. Ce parcours initiatique est un chemin parsemé de rêves et de drames, la quête nostalgique d’une impossible liberté.

Max, le personnage principal, désabusé et presque cynique, son pote Gorille le garagiste, Romain l’artiste et sa copine Anouk se croisent à travers cinq nouvelles qui tracent le parcours de leur adolescence. Ils croisent Quentin, le surfeur à la dérive sur des vagues de Pink, et sa « cousine » la belle Sophie.

Chacun est emporté par le courant. Jérôme rêve de dealer assez pour pouvoir se tirer au Maroc « on way ». Anouk veut devenir assistante sociale « comme ses parents » et Romain se prépare à devenir musicien.

Arnaques et petits braquages sont le tremplin facile vers leurs rêves de fortune et de liberté. Mais de trahisons en malentendus, de désirs en vengeances, ils sont emportés par leur fatalité. L’insouciance tourne au drame. Pat, le Hell’s Angel un peu lourdaud s’envole avec ses secrets, Virginie devient le mouton sacrificiel des « Balkanais ».

Le Gros, lui, « il avait allumé la mèche depuis longtemps. Il était devenu un de ces feux du 1er août qui partent en tournant et en sifflant comme des moustiques bourrés au speed. »